ANXIETE : 6 COMPORTEMENTS QUI L'AUGMENTE

L’anxiété c’est un peu un cercle vicieux.
Quand on en souffre, on a tendance à développer certains comportements de protection instinctifs et apaisants, qui à la finalité ne font qu’empirer cet état et nous replongent dans ses travers. On peut considérer du coup que ces comportements sont aussi des signes d’anxiété, c’est vraiment le serpent qui se mort la queue.
Voici quelques exemples de certains de ces comportements, les explications de pourquoi ils sont en réalité anxiogènes et quelques solutions pour vous apaiser :

L’anxiété peut être vécue dans un moment normalement agréable (ça peut arriver, c’est incontrôlable).
Souvent son souvenir marquant vous amène alors à vous replier sur vous-même, à ne plus prendre de plaisir à faire des choses que vous aimiez faire ou qui vous font simplement du bien. Vous ne les faites plus pour éviter d’angoisser justement, mais c’est bien là ou votre degré d’anxiété augmente considérablement.
Vous n’avez plus de soupape qui vous permet d’éliminer cette anxiété, naturellement, elle s’accumule en vous.
Faites des activités qui vous font du bien quotidiennement, respirez et concentrez-vous sur ce que vous faites et non vos pensées envahissantes, vous (re)prendrez du plaisir petit à petit !

2. VOUS ANTICIPEZ TROP + VOUS CHERCHEZ À TOUT CONTRÔLER :

Vous avez tendance à imaginer le pire lorsque une situation arrive, vous imaginez toujours des scénarios catastrophes en étant persuadé.e que c’est ce qui va réellement arriver.
Vous angoissez donc pendant des jours pour souvent éviter cette situation, ou alors vous cherchez à faire en sorte que tout se passe d’une certaine manière pour garder le contrôle sur vos angoisses.
Rappellez-vous que vous pouvez imaginer 100 scénarios différents, vous pouvez préparer votre coup à l’avance, il est rare que la réalité ressemble avec exactitude à votre idée et c’est là que le drame opère au final.
Essayez d’éviter d’anticiper, bluffez votre cerveau quand vous pensez trop en le ramenant à l’instant présent (votre respiration, vos sens, etc..)

3. VOUS LUTTEZ CONTRE VOTRE ANXIÉTÉ :

Vous avez tendance à toujours vouloir minimiser ou ne pas écouter votre anxiété pour la faire disparaitre.
Plus vous luttez contre le fait d’avoir des troubles anxieux, plus vous allez développer des comportements incontrôlables..
Votre cerveau et votre corps ne peuvent pas résister sur le long terme au manque d’énergie engendré par cette lutte, l’anxiété sera alors leur manière de réagir pour vous donner des signaux d’alertes.
Les crises ont toujours un début, un milieu et une fin, une fois qu’elles débutent elles iront au bout du process..
Moins vous lutterez, plus vous accepterez et vous laisserez passer, plus le moment sera court !

4. VOUS MANGEZ PEU OU PAS SAINEMENT :

Vous pouvez imaginer qu’il n’y a pas de lien entre votre alimentation et votre anxiété.. et pourtant !
Votre ventre est un deuxième cerveau.. Avoir une hygiène alimentaire trop restrictive ou trop régulièrement mauvaise amnène votre corps à manquer d’éléments clefs pour être en bonne santé (même si ça ne se voit ou ne se sent pas).
Vous êtes alors plus irritable, réactif.ve au quart de tour et anxieux.se. Considérez-vous et nourrissez-vous bien, vos cerveaux ont besoin de tout un tas de choses pour fonctionner correctement !

5. VOUS ANALYSEZ TROP VOTRE CORPS ET VOS RÉACTIONS :

Alors oui, c’est important d’être à l’écoute de soi-même, c’est même primordial !
Mais attention à ne pas développer une hypervigilance aux moindre sensations corporelles qui pourraient vous faire penser que vous êtes entrain, que vous allez ou pouvez angoisser !
Ne surinterprêtez pas toutes les sensations de votre corps. Certaines sensations ne sont que la présence de stress totalement justifiable ou de maux minimes, ça ne veut pas dire que vous angoissez, au contraire tout est normal !

6. VOUS VOUS COMPAREZ AUX AUTRES :

Dans le même principe, c’est humain de se comparer, notre cerveau va toujours aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, c’est en partie ce qu’on appelle l’égo.. Mais essayez de vous comparer positivement, intelligemment ou alors ne vous comparez pas du tout !
Soyez conscient et entourez-vous de personne à qui il est juste de vous comparer :
Référez-vous à quelqu’un de supérieur dans votre discipline pour vous donner la force et l’envie de progresser vers son niveau, ça devient un mentor, une inspiration.
Relativisez et dîtes vous que comme vous vous comparez aux autres, quelqu’un se compare à vous, mettez de la lumière sur vos forces pour apprendre à vous aimer.



Alors, vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces comportements ?
Vous êtes prêt.e à y remédier ?
Dites moi tout en commentaire !